Cette "affaire" qui vient d'éclaboussé Ubisoft, avec l'apparition impromptue de publicités en plein cœur de l'expérience d'Assassin's Creed Odyssey, soulève une question épineuse : jusqu'où les éditeurs de jeux vidéo peuvent-ils aller dans leur quête incessante de monétisation ?

L'incident a été rapidement qualifié d'erreur par Ubisoft, mais cette explication peine à convaincre. Et pour ma part, j'ai du mal à croire (en tant que développeur d'ailleurs) qu'une Popup, en pleine partie, totalement bien intégrée avec des boutons pour acheter ou quitter ne soit pas totalement voulue de la part de l'équipe de développement. D'autant plus que le timing est parfait avec le blackfriday, objet de la dite publicité puisqu'il s'agit d'une promotion pour Assassin's Creed.Mirage. Dans un monde où chaque pixel de l'écran peut être monétisé, cette incursion publicitaire semble donc  être plutôt une expérimentation maladroite qu'une erreur.

Pour ceux qui ne l'on pas vu voici le tweet en question :

L'argent et les jeux vidéo, un mauvais mélange !

Cette intrusion dans l'univers d'Assassin's Creed Odyssey n'est pas un cas isolé dans les jeux vidéo, mais elle marque un point de rupture tant la méthode est discutable. Les joueurs, déjà confrontés à des pratiques controversées comme les microtransactions et les loot boxes, voient désormais leur expérience de jeu directement impactée par la publicité. La frontière entre le divertissement et l'espace publicitaire devient floue, et l'intégrité artistique du jeu s'en trouve menacée.

Le tollé général soulevé par cette affaire témoigne du malaise profond ressenti par la communauté des joueurs. Ces derniers, déjà mis à contribution financièrement de multiples façons – que ce soit par l'achat initial du jeu, les DLCs, les éditions spéciales ou les objets in-game payants –, sont en droit de s'interroger sur la légitimité d'une telle intrusion.

Mon point de vue sur la question est clair : les publicités en partie, c'est un NON absolu ! Rien de mieux pour casser une immersion, une ambiance, et franchement, quand on a déjà déboursé une somme pour un jeu, on est en droit de nous laisser un peu respirer. La monétisation, pourquoi pas, mais pas n'importe où et n'importe quand. Par exemple sur ce site, je fais le choix de rester sur un format publicitaire le moins intrusif possible, contrairement à certains sites comme jv.com qui deviennent une plaie absolue pour surfer, tant il y a de pubs et de popups partout.

En tout cas, les jeux vidéo restent un sanctuaire bien gardé, que ce genre de procédé restera, je l'espère, chasse gardée. L'avenir nous le dira !