Le coût par mille (CPM) d'Amazon serait envisagé entre 25 et 32 euros, se positionnant ainsi en dessous des 40 euros précédemment considérés. La durée totale de la publicité serait de 3,5 minutes, une mesure qui semble chercher un équilibre entre efficacité publicitaire et expérience utilisateur agréable. Initialement, la monétisation concernerait surtout les productions Amazon Originals.

D'après NPA Conseil, les revenus générés par la publicité sur Prime Video pourraient atteindre 50 millions d'euros dans la première année, et pourraient s'élever à plus de 110 millions d'euros si l'ensemble du catalogue est proposé à la publicité. Ces chiffres soulignent le potentiel économique important de cette initiative pour Amazon.

Un surcoût pour échapper aux pubs ?

Pour éviter les annonces, il faudrait payer un supplément de 2,99 dollars par mois, en plus de l'abonnement standard. Cette disposition soulève des questions quant à son application en France : le coût supplémentaire sera-t-il de 2,99 euros par mois ? Cette tactique pourrait être perçue comme une tentative d'Amazon de monétiser davantage son service, au risque de mécontenter une partie de ses utilisateurs.

Ce qui est certain, c'est que Prime Video demeure l'une des plateformes les moins chères du marché, offrant un contenu à la fois qualitatif et varié. Cependant, cette formule pourrait commencer à être moins rentable pour Amazon. Dans ce contexte, il paraît logique qu'Amazon, à l'instar de ses concurrents, cherche à améliorer ses profits. L'introduction de la publicité représente un compromis qui n'impacte pas directement le portefeuille de l'abonné.