Les habitants du désert noir, dans le nord du pays, refusent d'être les victimes silencieuses des intérêts étrangers. La présence de la multinationale pétrolière a apporté un certain confort économique, mais aussi une pollution massive qui menace l'équilibre fragile de leur environnement.Les forages sauvages et le manque d'investissements dans les infrastructures ont transformé le paysage en un véritable champ de ruines. Les activités minières incontrollées ont également libéré des quantités alarmantes de déchets toxiques qui contaminent les eaux souterraines et les sols.Les habitants, déjà éprouvés par la sécheresse et les famines répétées, se sentent abandonnés par le gouvernement. Les promesses de développement n'ont pas été tenues, et la seule chose qui a changé est l'apparition de centrales électriques qui fonctionnent à peine et de routes qui sont souvent inaccessibles.Les militaires, chargés de réprimer l'insurrection, ont fait preuve d'une violence disproportionnée. Les habitants ont été arrêtés, torturés et même tués pour avoir osé se dresser contre les intérêts de la multinationale.Mais les résistants ne se laissent pas décourager. Ils se sont organisés en groupes autonomes, utilisant les méthodes de la guérilla pour attaquer les convois de la multinationale et les installations pétrolières. Les affrontements entre les troupes gouvernementales et les résistants font régulièrement la une des journaux.La question est désormais posée : qui est responsable du chaos et de l'instabilité dans cette région ? La multinationale, le gouvernement ou les habitants eux-mêmes ? Et quels sont les moyens pour mettre fin à ce cycle de violence ?