La visite guidée nocturne au cœur de la forêt caribéenne était promise à être épique. Les américains en vacances avaient décidé de découvrir les secrets de l'île voisine, emportés par la curiosité et l'aventure. La nuit tombait lentement lorsqu'ils se rassemblèrent autour du guide, qui commença à raconter les légendes vaudou locales avec un entrain contagieux.Mais rapidement, le touriste se rendit compte qu'ils étaient seuls... ou presque. Le bruit sourd des feuilles et le cri aigu d'une chauve-souris évoquaient une présence invisible, menaçante. Les premiers symptômes de panique commencèrent à apparaître, mais les touristes refusèrent d'écouter leurs instincts. Ils pensaient qu'il s'agissait juste d'une atmosphère un peu trop chargée en émotions.Pourtant, la situation allait rapidement dégénérer. L'un après l'autre, les américains commençaient à disparaître dans la nuit sombre. Certains furent retrouvés évanouis sur le sol, d'autres disparurent complètement sans laisser de trace. Le guide vaudou s'éloignait avec une insistance grandissante, comme si il voulait se débarrasser de son public indésirable.La dernière victime fut le photographe, retrouvée morte au bord d'un ravin, les yeux fixes sur une image qu'il avait capturée dans la lumière du jour. L'expression glaciale du visage était un mélange de peur et de fascination, comme s'il avait compris quelque chose qu'ils ne voulaient pas voir.Quand les restes furent retrouvés par les policiers, ils constatèrent que les derniers mots du photographe étaient écrits en sang sur le sol : "C'est la nuit qui te prendra"