La femme s'éveille dans une atmosphère de calme oppressant, la lumière douce du matin filtrant à travers les rideaux qui recouvrent les fenêtres de la salle d'interrogatoire. Elle regarde autour d'elle, cherchant des souvenirs de la nuit précédente, mais son esprit est un blanc total. Les policiers qui l'entourent sont impassibles, leurs visages impénétrables. Alors qu'elle essaie de se rappeler quoi que ce soit, elle remarque une chose étrange : le commissariat lui paraît... différent. Les murs sont plus sombres, les meubles plus anciens que ceux qu'elle a vu dans d'autres lieux policiers. Et puis, il y a l'odeur. Une odeur de vieux livres et de poussière qui ne correspond à rien qu'elle ait jamais sentie auparavant.Les accusations dont elle fait l'objet commencent à lui revenir, mais avec un détail qui la chiffonne : elles sont trop... banales. On l'accuse d'avoir volé une montre dans un magasin de quartier, mais cela ne lui ressemble pas du tout. Elle a toujours été someone d'un certain ton, et les crimes qu'elle aurait pu commettre n'auraient jamais été aussi... triviaux.La femme se sent prise au piège dans ce monde étrange où elle semble être la seule à avoir conscience que quelque chose ne tourne pas rond. Mais que peut-elle faire, avec un esprit vide et des souvenirs qui semblent lui appartenir à peine ?