Le réalisateur canadien Gerald Potterton fait appel à d’importants extraits du film d’aventure soviétique Dr. Abolit pour son Tiki Tiki. Le docteur prend place dans un engin spatial avec deux singes et décolle vers l'espace, résolu à libérer un groupe de petits singes kidnappés par des bandits extraterrestres. La trame narrative en prise de vues réelle est entourée d'une poignée de séquences animées mettant en scène les efforts du producteur pour vendre son concept à un magnat de cinéma ressemblant fort à une grande simie. Cette stratégie opère avec efficacité ici comme il y a trente ans dans le film Never Give a Sucker an Even Break de W.C. Fields. En guise de final, on découvre que le patron du studio est effectivement King Kong, qui voit un grand potentiel dans l'histoire d'un héros singe