Le quotidien des cinq colocataires prenait fin brutalement, laissant place à un sentiment d'inquiétude et de méfiance qui régnait désormais dans l'appartement qu'ils partageaient depuis quelques mois. C'était comme si le silence qui s'étendait entre eux avait trouvé une voix, une voix qui criait que quelque chose n'allait pas, que quelque chose était profondément anormal. Et puis, il y eut le corps.La découverte de la femme morte fut le coup de grâce, le détonateur d'une chaîne de pensées et d'émotions qui allumaient en eux un feu de suspicions et d'inquiétudes. Chacun commençait à se poser des questions, à s'interroger sur les intentions de l'autre, à chercher une explication qui ne semblait pas avoir d'équivalent dans le récit qu'ils avaient construit ensemble depuis la première soirée partagée. L'appartement, qui avait été jusqu'alors un refuge de liberté et d'amitié, était soudain devenu le théâtre d'une intrigue complexe, où chaque regard devenait une accusation, chaque parole un piège à tendre.Ainsi, tandis que la police commençait à faire ses premières investigations sur le lieu du crime, les cinq colocataires s'engageaient dans une course folle contre le temps et leurs propres peurs. Chacun était en quête d'une vérité qui semblait se dérober sous ses pieds, de laquelle il fallait se libérer pour survivre. Et dans ce jeu du silence et des mensonges, on ne savait plus qui était qui : coupable ou innocent ?