Dans les vastes étendues du désert aride qui semblaient n'avoir ni fin ni bord, se dressait enfin une frontière géométrique, symbolisant le fragile équilibre entre la République Fédérée et l'Union des Nouveaux Territoires. Le souvenir de la terrible guerre qui avait ravagé le monde pendant quarante ans était encore vif dans les esprits, et la paix qui s'était installée n'en était que plus précaire.Le lieutenant Megaw, un homme aux yeux fatigués mais aux réflexes rapides, était chargé de surveiller cette frontière instable et d'éliminer quiconque tentait d'y pénétrer sans autorisation. La zone 39, une étendue de sable et de roche nue sous le ciel dégagé, était son domaine, et il la connaissait mieux que quiconque.Sa mission était simple : protéger la République Fédérée contre les intrus qui pourraient perturber l'équilibre fragile de la paix. Mais au-delà de sa fonction officielle, Megaw ressentait une certaine responsabilité envers ce désert hostile, qui lui semblait un reflet de la condition humaine elle-même : fragile, précaire et susceptible de sombrer dans le chaos à tout instant.Cependant, il ne se permettait pas d'aborder ces réflexions profondes lorsqu'il patrouillait les sentiers de sable et de roche de la zone 39. Son rôle était trop important pour être affecté par des pensées personnelles. Il devait rester vigilant, prêt à intervenir à chaque instant pour protéger la paix qui avait été conquise avec tant d'efforts.Ainsi, Megaw parcourait les dunes de sable, un ombre discrète sous le ciel vide, toujours sur ses gardes, toujours prêt à défendre ce qu'il croyait être juste. La zone 39 était son terrain de chasse, et il la connaissait mieux que n'importe qui d'autre, mais il savait aussi que chaque jour apportait un nouveau défi, une nouvelle menace potentielle contre l'équilibre fragile de la paix.Et c'est pourquoi Megaw restait vigilant, comme toujours, prêt à faire face à ce qu'il pouvait lui résulter. Pourtant, il ne se permettait pas d'y réfléchir trop longtemps. Son rôle était trop important pour être affecté par des pensées personnelles. Il devait rester concentré sur la tâche qui lui avait été confiée : défendre le terrain de la paix.Cela suffit, il se dirige vers les sentiers de sable et de roche, toujours prêt à intervenir au moindre signal d'alerte. Il marchait dans l'ombre, un ombre discrète, mais jamais inactif