Dans la nuit trouble de la Première Guerre mondiale, Anne-Marie Lesser, cette inusable espionne allemande, naviguait entre les ombres et les mensonges. Envoyée à Salonique pour une mission hautement confidentielle, elle avait appris depuis longtemps à trouver son chemin dans les situations les plus difficiles, avec une assurance qui la protégeait de toute émotion perturbatrice. Mais au fil des jours, elle commença à ressentir un décalage entre sa conscience professionnelle et ses sentiments personnels : un jeune officier du Deuxième Bureau français avait réussi à pénétrer son armure